Un déficit en fer, même sans anémie, peut être une cause de fatigue, physique ou psychique.
Le fer est impliqué dans de nombreuses fonctions biologiques et notamment le transport de l’oxygène. Une diminution des apports en oxygène aux tissus musculaires entraîne une fatigue physique et un affaiblissement de nos capacités à l’effort.
Le fer intervient dans le fonctionnement de notre système immunitaire. •Un déficit en fer peut être responsable d’infections à répétition.
Le fer joue également un rôle dans la synthèse des neurotransmetteurs (dopamine…). Un manque de fer peut se traduire par des troubles de l’humeur et une diminution des performances intellectuelles.
Déficit en fer, quand y penser ?
En cas de fatigue importante, pâleur de la peau, essoufflement à l’effort, vertiges, maux de têtes voire accélération du rythme cardiaque, infections ORL ou bronchiques à répétition.
Un dosage biologique de la ferritine permet de prendre l’exacte mesure du déficit en fer.
Pour des réserves en fer au top :
Intégrez des aliments riches en fer : boudin noir, foie, coques, viande rouge, œufs, lentilles, pois cassés, pois chiches…
Toutefois, la teneur et l’assimilation du fer sont très variables d’un aliment à l’autre. En cas de déficit avéré, une complémentation en fer est fortement conseillée.